Mon Pays d'enfance le Lot

9 octobre 2010

J'y retourne au moins une fois l'an, obligé ,le Lot est une région tellement vraie et authentique ses habitants aussi, une nourriture d'une saveur de terroir profond et jamais démentie .

C'est la France çà ! Ma France ! Mon Pays d'enfance, où je serais enterré aux côtés de ma Grand-mère qui m'a fait tant de
bons petits plats de cette région.

Ce village perché à 500 m d'altitude dans les nuages s'appelle CAHUS. L''eau qu'on y boit est de source avec un goût
inoubliable et l'air qu'on y respire est tellement vif, les sous-bois merveilleux rafraîchis par moulte variétés de fougères et qui foisonnent de champignons.

Les prés sont clairsemés de pruniers dont on fait la meilleure des Prûnes très alcoolisées mais inouïes.

Mon Grand-père, Marcel, montait dans les années 50 la route serpentine de Laval de Cère jusqu'au village au volant d'une traction. Descendant de Nanterre pour les vacances.

On se régale de plats tous simples : on récupère le sang des volailles pour faire une sanguinette avec du persil du jardin, ou encore le plat du pauvre des temps durs la Pecadzoune (une bonne galette de farine de blé noir avec lardons et persil). Elle est super moelleuse et tendre, même froide le lendemain avec une moutarde aux condiments et une laitue qui aurait été sauvée des escargots nombreux.

En arrière saison c'est assez humide et on y trouve de nombreux champignons. On ne vous parle pas de la truffe noire, qui elle se vend sous le manteau ! personne ne sait qui en a sur son terrain, mais on sait qu'il y en a.

La récolte des fruits est une ressource qui continue à combler les confitures Bonne Maman de la maison Andros qui se
trouve en contre-bas dans la vallée à Biars Saint-Céré.

Le Foie Gras que chacun fait avec ses propres oilles ne ressemble à aucun autre, c'est du travail supplémentaire pour le gourmet, éléver, gaver et préparer l'animal ; mais le jeu en vaut la chandelle ! il est toujours servi avec un vin blanc de choix.

C'est à Cahus que j'ai vu mon premier cochon se faire trancher la gorge, les bassines se rapprocher pour récupérer le précieux liquide pourpre et tout se mettre en place .un rituel de découpes, de cuissons jusqu'à la nuit noire. De la tête à la queue, le cochon à été transformé en magnifiques jambons, saucissons, caillettes, boudins, andouillettes et autres pâtés.

J'ai vécu au paradis toute mon enfance pendant les périodes d'été, le va et vient des vaches de Roger Cauzinille, qui ont toujours eu droit de cité dans nos prés berçaient nos journées et tout était calme et magnifique.

Y aller c'est faire l'experioence de l'authenticité, tout simplement, la vie.

Pour en savoir plus Ici